Ça chauffe à la STEG avec les compteurs électriques intelligent
Le point de vue exprimé ci-dessous concerne principalement les compteurs électriques mais la plupart des arguments peuvent être étendus aux autres compteurs communicants.Ces compteurs présentent de nombreux défauts et risques divers, en termes de protection de la vie privée, de santé publique ainsi que d’impacts sociétaux et écologiques.
Son déploiement sur le territoire se traduirait par un surcout important pour le citoyen et les entreprises (compteur plus cher, à faible durée de vie, cout de l’infrastructure et de sa maintenance, surconsommation électrique) et n’est aucunement nécessaire à la transition énergétique comme le prétend la STEG.
Le compteur communicant place le citoyen usager sous le contrôle et la surveillance du gestionnaire de réseau en dehors de tout contrôle démocratique et juridique.
À ce jour l’état et n’a jamais pas pris la peine de consulté la société civile et ni INPDP : Instance nationale de protection des données personnelles.
Le déploiement des compteurs communicants augmenterait notre exposition aux ondes électromagnétiques mais les conséquences en termes de santé publique sont ignorées par la STEG. Les personnes qui réduisent ou suppriment les sources de pollution électromagnétique dans leur lieu de vie et de travail se verront imposer la pollution permanente émises par les ondes des compteurs communicants, les leurs et ceux de leurs voisins.
Les éventuelles dérogations pour les malades de l’EHS (électro-hypersensibilité) peuvent convaincre.
Il n’y a pas eu de véritable débat démocratique sur le bien-fondé de ces compteurs, la STEG commencera à les déployer à SFAX cet été.
Globalement, la consommation d’électricité augmenterait car il n’y aura pas d’économie au niveau du consommateur mais par contre il y a une consommation électrique supplémentaire par les compteurs, les répéteurs, les concentrateurs et les centres de données.
À ceci, il faut encore ajouter l’énergie consommée tout au long du cycle de vie des compteurs communicants et des autres équipements, énergie très supérieure à celle du cycle des compteurs électromécaniques (les compteurs communicants ont une durée de vie bien plus courte et, comme tout équipement électronique, ils nécessitent un grand nombre de métaux demandant beaucoup d’énergie pour être extraits et raffinés ; comparativement à leurs pendants électromécaniques, leur recyclage est limité et bien plus énergivore). Il est paradoxal de voir un système promu comme indispensable à la transition énergétique consommer plus d’énergie et de matière que le système qu’il est censé remplacer et, finalement, aller à l’encontre des objectifs de limitation du réchauffement climatique.
Son porte-parole Mounir Ghabry annonce dans les médias que la STEG va commencer à installer cet été l’installation des compteurs intelligents sans fil, des sortes de mouchard de compteurs électriques sans fil qui enverront 3 fois par jour nos données de consommation d’électricité au siège. Une fois le mouchard en place et en plus de savoir ce que nous consommons, ceux-ci pourront savoir si nous sommes présents à la maison. Du coup la vie privée n’existe plus.
Sur les risques de piratage des données.
Selon certains spécialistes en matière de sécurité informatique le risque de piratage des sécurité informatique est élevé. Il est facile de lire frauduleusement les données fournies par le compteur, soit pour les modifier, soit pour les utiliser à des fins commerciales, soit encore pour provoquer des surcharges génératrices pour provoquer des surcharges génératrices d’incendie. Les compteurs ne seraient protégés que par des codes rudimentaires et il est facile est facile de casser pour prendre le contrôle.
L’Allemagne a exigé que les échanges de données entre les compteurs et le réseau se données entre les compteurs et le réseau se fasse au niveau de sécurité des télécommunications bancaires; cette exigence augmente considérablement les coûts du système.
Sur le caractère intrinsèquement intrusif des compteurs « intelligents »
• Les nouveaux compteurs sont des outils puissants pour s puissants pour s’immiscer dans la vie privée dans la vie privée ( Conférence internationale de protection des données et de la vie privée – Madrid, novembre 2009).
• Les fonctionnalités des compteurs intelligents violent le droit à la vie privée » violent le droit à la vie privée tel qu’il est garanti par l’article 8 de la Convention européenne des droits de l’Homme.
Les données recueillies par le compteur sont globales et renseignent sur la consommation individuelle de chaque appareil. Mais ces données dites « globales » peuvent être recueillies sur un pas de temps court et fournir pour cette raison une indication détaillée sur le mode de vie des abonnés.
• Les données enregistrées dans la « courbe de charge »
sont ainsi des données personnelles soumises au sont ainsi des données personnelles soumises au régime de protection national et européen.
Conclusion
• Le déploiement des compteurs « intelligents » est un choix politique qui sert quasi exclusivement des choix politique qui sert quasi exclusivement les intérêts industriels de la STEG. Ses avantages sociétaux sont très difficilement discutables et la référence à la transition énergétique est un paravent trompeur qui masque le caractère intrusif, dangereux et problématique pour la santé du compteur communicant.
• Le compteur communicant place le citoyen usager sous le contrôle et la surveillance du gestionnaire du sous le contrôle et la surveillance du gestionnaire du réseau.
• Le compteur intelligent est doté, dès son installation, de fonctionnalités
minimales notament : La coupure et l’autorisation d’ouverture à distance du compteur;
Les données privées ne sont absolument pas contrôlées par aucune instance de supervision et ni sous le contrôle de l’instance nationale de protection des données personnelles.